En juin 1974, Capitole information, annonce un projet de voies sur berges devant traverser le centre-ville entre Empalot et le port de l’embouchure en longeant par les quais de la Daurade et St pierre. Un comité de défense se constitue pour lutter contre ce projet et bien plus encore. Il a fallu plus de 10 ans pour que les quais échappent définitivement à la voiture.
Ce documentaire en deux parties raconte cette histoire avec les voix de personnes qui y ont participé. De la lutte contre une autoroute au centre-ville à la formation de l’Union des Comités de Quartier, c’est aussi la question du pouvoir urbain qui est traité en toile de fond. Comment agir sur la construction de nos espaces, et ainsi sur nos vies quotidiennes ?
S’il n’y avait pas eu la mobilisation des associations de quartiers, avec d’autres associations parfois... Il y aurait beaucoup de catastrophes qui se seraient produites. [1]
1ère partie : Toulouse, une autoroute sur la Garonne, 48 min 57
Dans ce premier épisode c’est la lutte contre la voie sur berge qui est évoqué. Comment elle commence, ce qui est mis en place pour lutter et en particulier la "fête des berges" qui sera pendant plus de 20 ans un moment fort de cette mobilisation qui se prolongera, après l’abandon du projet, dans la contestation du projet de parking et la promotion du vélo ensuite.
Par ordre d’apparition Pierre Cambon (Architecte Urbaniste à la ville de Toulouse), Bertrand Verdier membre fondateur du Comité de Berge, Christian Béringuier Géographe membre du Comité et du GIAM, Jean Jacques Fournier Membre du comité et président de l’Union de Comité de Quartier de 1985 à 2015, Chantal Effe Membre du Comité, Martin Hazard historien
Un texte d’Yvan Illitch issue du chapitre 2 de Energie et équité, des extraits de Tic Tac n°8 et de Scénographie pour un simulacre : l’espace public réenchanté de Jean Pierre Garnier , un extrait du Rat n°7 et les douce mélodie de Bolchevita « le travail ».
2ème partie : Luttes urbaines à Toulouse, 48 min 33
Vivre autrement, ce sont les plus exploités et opprimés – travailleurs, femmes immigrés, jeunes et vieux – transformant radicalement leurs conditions. Alors cette société élaborera une ville autre. Changer la ville, et donc Toulouse, c’est d’abord changer de société. [2]
Dans cette seconde partie, c’est la structuration de la lutte sur l’ensemble de la ville qui est en question. Mais aussi ce qui change sur le plan administratif et légal, et les transformations de la ville, qui vont modifier considérablement les formes de la lutte.
Par ordre d’apparition Christian Béringuier Géographe membre du Comité et du GIAM…, Pierre Cambon (Architecte Urbaniste à la ville de Toulouse), Chantal Effe Membre du Comité des Berges, Jean Jacques Fournier Membre du comité et président de l’Union de Comité de Quartier de 1985 à 2015, Guillaume Drijard président de l’USQ depuis 2015, Bertrand Verdier membre fondateur du Comité de Berge, Martin Hazard historien
Un texte de le Corbusier issue de la charte d’Athènes, des extraits de « la société ingouvernable » de G. Chamayou, la canaille du midi et guest dans une goguette anti gentrification.
Deux photos de la maquette de l’équipement en 1974 permettent de visualiser le projet. Merci à Julien Savary pour ces photos d’une maquette aujourd’hui détruite.
D’autres archives de l’époque.